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RENTRÉE... POUR CERTAINS
OCTOBRES D’ANTAN
Une odeur de laurier brûlant
Tiédit la brise ;
La buse d’un vol nonchalant
Frôle l’église.
L’écolier, cartable ballant
Sur blouse grise,
Trotte joyeux sans faux-semblant
Ni vantardise.
La feuille dans l’air pantelant
Flotte indécise ;
Cime d’ambre ou pampre sanglant,
L’arbre agonise.
Nulle raison d’être dolent :
Qu’au cœur suffise
De couver, tendre et vigilant,
L’image exquise.
Tags : écolier, rentrée
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