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Par Clarence D le 28 Mai 2012 à 15:15
Forme utilisée par Dante dans La Divine Comédie.
Poème composé de tercets (strophes de 3 vers) en nombre illimité; le premier et le troisième vers de chaque tercet riment ensemble, le second vers - celui du centre - détermine la rime des premier et troisième vers du tercet suivant, et ainsi de suite; le dernier tercet est suivi d'un vers isolé qui fournit la rime à son vers central.
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Par Clarence D le 3 Mai 2012 à 15:04
Le sonnet classique s'écrit plus fréquemment en alexandrins: ainsi "Bérénice (2)".
Mais il est possible d'utiliser d'autres mètres, tel le décasyllabe de "Bérénice (1)".
Toutefois ce dernier sonnet - en fait le premier que j'ai écrit - heurtera les puristes pour plusieurs raisons: les rimes des quatrains sont croisées (ou alternées) et non embrassées, et le contre-rejet de "quel" dans le dernier tercet est inimaginable pour un classique; je crois qu'il faut attendre Verlaine pour trouver ce genre de hardiesse (même le fameux "... escalier / Dérobé..." de Victor Hugo reste en retrait). On pourrait tout de même soutenir que la douleur de Bérénice lui fournit une justification.
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Par Clarence D le 23 Mars 2012 à 18:09
Genres médiévaux, initialement chantés et dansés (cf. ronde), abandonnés à la
Renaissance et reparus au XVIIème siècle. Les plus connus sont ceux de Charles d'Orléans:"Le temps a laissé son manteau...".Les deux se caractérisent par des effets de refrain et l'utilisation de deux rimes seulement.
Contre Peter Pan est un rondel, Princesse captive un rondeau.
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Par Clarence D le 17 Mars 2012 à 16:39
Ne risque-t-on pas de s'imaginer que c'est le plus facile?
Loin de là! Et même en se limitant à la forme courte - qui se lancerait aujourd'hui dans une épopée telle que les Chants de Maldoror ou le très oublié Centaure? -, comment s'assurer qu'on n'a pas écrit un morceau purement prosaïque?
Il n'y a pas de règles, sinon des notions très générales telles que la densité, la clôture, la musicalité. Baudelaire cherche, dit-il, "une prose musicale, sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience".
Que faire sinon lire son Spleen de Paris, ou les Feuillets d'Hypnos de René Char (pour prendre des exemples moins décourageants et moins inimitables que les Illuminations, les Champs magnétiques ou le Cornet à dés)?
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