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    Les mot ont un genre, masculin, féminin ou neutre. Du neutre, il n' existe plus en français que des traces: ceci, cela, quoi... Pour le reste, il s'est confondu avec le masculin selon une tendance qui existait déjà dans les langues à déclinaison: en latin, le neutre n'est distinct du masculin que pour les cas sujet et complément d'objet direct.

     Les êtres vivants, eux, ont un sexe, mâle ou femelle. Quant au genre de leur nom, il s'est établi par l'usage: pourquoi une hirondelle et  pourquoi un loriot sinon? Seuls les animaux très courants (la poule et le coq) ou très gros (le lion et la lionne) ont eu droit à des formes différentes selon leur sexe - et encore! On dira toujours un crocodile, une girafe, et il paraît vain de chercher une explication.

    Confondre genre et sexe n'a pas de sens. Quant au pluriel, on peut aussi bien le considérer comme neutre puisque masculin et neutre ont cessé d'être distingués dans notre langue, et cela nous évitera aussi bien l'illisible écriture dite "inclusive" que les lourdeurs redondantes du type "les auditrices et les auditeurs "ou "celles et ceux" qui ne sont rien d'autre que le "politiquement correct" du moment.  


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    Six cents euros de maillots au nom d'un joueur de football! Est-ce le même acheteur qui râlera dès que sa baguette augmentera de quelques centimes? Et trouve-t-il normal que sur ce moderne marché aux esclaves qu'on baptise mercato se gaspillent des millions d'euros, pour ce qui après tout n'est que du superflu, et pour rémunérer des amuseurs doués d'un talent secondaire, quand ceux qui nous soignent, nous nourrissent, nous habillent, nous assurent lumière, eau et chaleur sont souvent mal payés de leur peine et de leurs utiles compétences? Oui, Neymar, j'en ai marre. Et encore plus de son indécent étalage de "cœur" complaisamment relayé par radio et télévision.


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    Ce fut un plaisir, partagé, semble-t-il, et pour l'ego une friandise!

     

     

     


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    Sous les vents de Neptune,  de Fred Vargas

    (et aussi Pars vite et reviens tard, L'homme à l'envers, Temps glaciaires, L'homme aux cercles bleus, Coule la Seine.)

    Autant dire: une addiction soudaine.

    Les intrigues sont extravagantes, mais les personnages si fascinants! Et l'écriture: attachante, imagée, pittoresque, qu'elle se coule dans les pensées du héros, ou qu'elle s'amuse à se calquer sur des langages particuliers. Le québécois est délicieux, ou le parler de Clémentine, pour donner deux exemples.

    Je comprends pourquoi l'auteur préfère parler de "rompol" plutôt que de roman policier: elle doit  prendre beaucoup plus de plaisir à l'écriture des dialogues qu'à l'enchevêtrement des faits, qu'elle me semble expédier avec une certaine désinvolture, s'amusant, certes, à laisser le lecteur sur sa faim par le découpage des chapitres, mais surtout attentive aux relations des personnages.

    Bref, on commence à lire lentement, puis on ne peut plus lâcher.

     

     


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    Les bottiers doivent faire fortune ces temps-ci à en croire le nombre de gens que les journalistes voient "droit dans leurs bottes". Comme s'il n'existait aucune autre façon de dire qu'on persévère, persiste, poursuit, continue, maintient, voire s'obstine, s'entête, s'acharne, s'opiniâtre, n'en démord pas, ou encore  - si on  a du goût pour les métaphores - tient ferme, garde le cap et joue les prolongations.

    Autre manie journalistique, à part rabâcher la formule du premier qui parle: exiger que la moindre personne si peu que ce soit en vue réagisse à tout événement et au moindre fait divers, jusqu'à reprocher leur silence à ceux qui, décemment et sagement, se taisent. Ces silencieux, tiens, ils me bottent!


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