• PRÉMISSES

     

    NUAGES  D’ÉTÉ

     

     

    Dans le ciel immensément bleu,

    Plus légers que flocons de mousse,

    Trois nuages qu’un zéphyr pousse

    Vont flottant à la queue leu leu.

     

    Le soleil en vain se courrouce,

    En vain darde un arc ombrageux,

    Ses traits de leur ventre neigeux

    Ne tirent pas une secousse :

     

    Ils vont leur train que rien n’émeut,

    À peine si le vent rebrousse

    Les franges de leur blanche housse

    Ou de fils de lait mêle un nœud.

     

    Nuages dont les lentes courses,

    L’été, sont caresse à nos yeux,

    Vienne octobre ouvrir grand les cieux,

    De vos flancs renaîtront nos sources...

      

      


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