• NOVEMBRE

     

     

    NOVEMBRE

     

      

      

      

      

    Aux volets clos dans le jour qui décline,

    Au parasol replié sous l’auvent,

    Au jardin glabre, à la treille orpheline,

    Au sentier nu que ratisse le vent,

     

    J’ai reconnu l’amère discipline

    De votre absence et j’ai vu, s’élevant

    Avec la nuit du pied de la colline,

    L’oubli vers moi tendre son doigt savant.

     

    Mais sous les feux douteux du crépuscule,

    J’écoute au fond de la chair somnambule

    Gémir les souvenirs désassemblés,

     

    Et l’œil recru de soleil qui succombe

    Fait vaciller le pas devant la combe

    Où l’air du soir carde les jeunes blés.


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