• GHAZEL À L'ANCIENNE

      

      

    GHAZEL DE L’ABSENCE

     

     

    Le temps étire d’heure en heure ton absence,

    Le jour s’afflige et la nuit pleure ton absence.

     

    Qui comprendrait que je vis d’ombre et de désert

    Quand nul ne sait qu’en moi demeure ton absence ?

     

    Tes yeux, tes mains, la chère forme de ta voix,

    Elle éteint leur plus mince leurre,  ton absence.

     

    En vain chante l’Orphée obtus de la mémoire :

    Feu sans corps sur sa lyre affleure ton absence.

     

    Dans un caveau d’oubli, pour qu’enfin je revive,

    Faudra-t-il  que s’emmure et meure ton absence ?

      

      

     

     


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