• VIGUEUR

    Pas pleurer, de Lydie Salvayre

    Je l'aurais lu, prix Goncourt ou pas, ne serait-ce que par curiosité de la manière dont l'auteur inclurait Bernanos dans les souvenirs de sa mère.

    Lydie Salvayre, je le savais depuis des lectures antérieures (Compagnie des spectres, Conférence de Cintegabelle), a de l'énergie et du style (l'une entraînant parfois l'autre à des répétitions qu'on peut trouver un peu trop insistantes).

    Cette énergie, il paraît évident à la lecture qu'elle la tient de sa mère, dont le personnage est magnifiquement peint, avec tendresse et admiration implicites. Pour les autres protagonistes du récit, Diego, son père, José, l'oncle qu'elle n'a pu connaître, don Jaime, le grand-père dont on ignore si elle l'a jamais rencontré, elle sait ménager leur découverte progressive et finalement nous conduire à pondérer nos premières impressions - comme elle l'a peut-être fait elle-même, que ce soit en écrivant ou plus tôt.

    Le titre apparaît tard dans le récit, mais ne serait-il jamais apparu qu'il s'avérerait amplement justifié par la façon dont tous ces gens affrontent le malheur et même l'horreur.

    Foenkinos à côté,  je l'ai déjà écrit, est un écrivain de gare et ce n'est pas le choix d'un sujet comme celui de Charlotte qui peut y changer grand-chose.

     


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