• LE FEU DE PROMÉTHÉE

    Il a longtemps brillé dans les Pyrénées, à Lourdes et aux alentours. Il vient de se mettre en veilleuse: l'Atelier Imaginaire (http://www.atelier-imaginaire.com/) qui a décerné pendant 30 ans (ou peut s'en faut) le prix de poésie Max-Pol Fouchet et le prix Prométhée de la nouvelle a suspendu l'envoi des manuscrits pouvant y prétendre.

    La valeur singulière de ces deux prix tenait à ceci: les manuscrits étaient lus et sélectionnés anonymement, le nom des auteurs dévoilé après désignation des lauréats. Ni notoriété préexistante ni aucune sorte d'influence ne pouvait peser sur le choix du jury - ou plutôt des jurys, puisqu'il y avait trois échelons successifs. Ainsi ces deux prix pouvaient-ils couronner aussi bien un parfait inconnu qu'un auteur déjà publié, sur le seul critère de la qualité du texte.

    Qualité dont témoigne aussi, indirectement, ce fait: les années où les manuscrits envoyés ne paraissaient pas suffisamment aboutis pour se voir attribuer le prix, l'Atelier Imaginaire publiait, au lieu d'un lauréat, un recueil de textes signés par les membres du jury international; il en fut ainsi pour le prix Prométhée en 1998 et en 2001.

    La lecture des différents recueils de nouvelles distingués par ce même prix Prométhée atteste également de leur diversité: le fantastique, la poésie, l'émotion, la suggestion, la théâtralité, le lent dévoilement, l'apparition inopinée, le fraternel, l'étrange, l'intime, tout s'y retrouve, sans que le lecteur puisse établir d'autre hiérarchie que celle de ses propres goûts.

    On pourra en juger par quelques analyses... à venir!


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