• ENCORE UN RONDEAU

      

      

    SENTINELLE

     

     

    De ma fenêtre je regarde,

    Dès l’aurore montant la garde,

    Tourner le jour et la saison,

    Et la nuit - folie ou raison -,

    Insomnieuse je m’attarde ;

     

    Les flammes dont le soir se farde,

    Le rayon blanc que l’aube darde,

    J’en vois la moindre effloraison

    De ma fenêtre ;

     

    Je m’en voudrais si, par mégarde,

    Je manquais l’heure où la camarde,

    Lasse de ma vaine oraison,

    Tendra sa faux vers ma maison

    Pour me retrancher, goguenarde,

    De ma fenêtre.


     

     


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