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    D’UTILITÉ PUBLIQUE

      

    Pauvre langue qu’on tord, tristes mots amputés,

    Sigles, graphes, logos, jargon cabalistique,

    Discours usurpateurs de puissance drastique,

    Jacassements abscons d’ignares patentés :

     

    L’inventaire affligeant des infidélités

    Dont l’inculture abreuve et syntaxe et lexique,

    À l’amour du bien dire atteinte euthanasique,

    L’égrener pèse peu contre ses faussetés.

     

    Mais toi, poète, toi ! puisque ta plume vive

    Rend au verbe les chairs dont l’usage le prive,

    Que ton vers soit pour lui le nectar immortel,

     

    Que ton chant, comme un philtre irriguant son empire,

    En aiguise les dards, en concentre le miel,

    Pour qu’on sache demain ce que parler veut dire !

     

     (Poème écrit pour le Printemps des poètes 2015)


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    J'avoue ne rien tant apprécier dans Le Monde des Livres du vendredi que le feuilleton d'Éric Chevillard, et par-dessus tout les étrillages qu'il inflige parfois.

    Ainsi, aujourd'hui, l'Héloïse de Jean Teulé. D'abord je n'aime pas la manie actuelle de fabriquer de prétendus romans avec la vie de personnages historiques ou d'écrivains; mieux vaut une vraie biographie. Ensuite, pour avoir lu quelques pages,  du livre susdit,  je partage exactement l'avis du chroniqueur: c'est un mélange indigeste de "leçon de choses", de grivoiserie gratuite, et d'humour... éléphantesque.

    Pauvres amants!

     

     


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