• Faillite... j'exagère: "cessation de paiement avac poursuite de l'activité". Depuis octobre dernier, et je ne l'apprends qu'aujourd'hui, à force d'insistance pour savoir où en est mon compte (la reddition a beau être prévue annuellement, je n'en ai jamais obtenu qu'en brandissant la menace d'une intervention de tiers. Je comprends qu'avec des ventes à peu près nulles, ce soit plutôt une dépense, mais...). Créance ridiculement modique en ce qui me concerne; néanmoins je me demande comment on peut continuer à éditer sans payer ni prestataires ni droits d'auteurs - ou alors je comprends mal la formule juridique. En tout cas la discrétion sur cet état de fait contraste assez joliment avec le déploiement médiatique de certain auteur maison, que j'entends répétitivement sur France Info se targuer d'avoir exhumé des archives romanoviennes. Je suppose aussi, peut-être à tort, que là gît l'une des raisons de la disparition du prix Prométhée.


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    La Princesse de Montpensier: les hebdos télé en parlent comme d'une réussite dans le genre film historique. Mais à le confronter avec la nouvelle, on est frappé des quelques changements opérés: la violence des parents pour forcer la jeune fille au mariage avec Montpensier (incarné par un acteur dont le moins qu'on puisse dire est qu'il n'a guère la prestance d'un homme de guerre qu'il est pourtant censé être); l'écœurement de Chabanes face aux massacres perpétrés au nom de la religion (dans la nouvelle son abandon du camp huguenot n'a d'autre motif que son amitié pour Montpensier); sa mort, que la nouvelle impute à la Saint-Barthélémy, ici entraînée par l'élan qui le pousse à défendre des femmes alors même qu'il voulait se tenir à l'écart des combats ("je ne suis ni avec vous ni contre vous"); le mépris affiché d'Anjou pour la Pologne, sans doute historique mais dont la nouvelle ne souffle mot; la place faite aux astres, justifiée peut-être par l'apparition de Catherine de Médicis (invisible dans la nouvelle), utilisés comme exemple de hiérachie ordonnée et d'équilibre; la survie de l'héroïne, que madame de Lafayette fait mourir de douleur...Il se peut que j'en oublie.

    Le cinéaste n'aurait-il pas plutôt voulu nous inciter à réfléchir sur la violence de notre monde et sur ses causes?

      

      


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    L'expression est poétique.

    Elle fait certainement meilleur effet que les mots "malhonnêteté" ou "hypocrisie".

    Pauvre docteur Jekyll dont les talents éclatants traînent ces ténébreux revers! Ainsi les coupables peuvent-ils se poser en victimes. Et un grand merci à la psychanalyse d'imputer à l'inconscient des actes que l'on ne peut pourtant guère commettre à son propre insu.

      

      


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